Samstag, 8. September 2007

La ville et la déprivation

Chac matin quand j'arrive en métro, il y a une mendiante à la sortie qui salue les passants avec gentillesse et gaieté. Elle est touchante. Dans sa situation elle est capable de creer une atmosphère de joie pour des gens qui arrivent de leur maison avec leur famille dedans pour aller à leur travail, chacun d'une très mauvaise humeur.

L'autre jour je voulais lui racheter un journal de sans-abris. Je croyais que c'était ça qu'elle faisait, vendre des journeaux de sans-abris. En réalité, elle mendie, c'est tout. En revanche, elle a pris l'occasion pour me demander un bisou en expliquant que c' était son anniversaire. Après tout, pourquoi pas? Pourquoi pas demander ce dont on a besoin quand on est déjà réduit à demander des choses aux inconnus? Je n'ai pas vraiment hésité.

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